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ARTICLE AU HASARD

Xenoblade Chronicles – Definitive Edition

RÉSUMÉ

Xenoblade Chronicles a permis de faire connaître le génie Tetsuya Takahashi au monde entier, tout en démocratisant le genre du JRPG en offrant une nouvelle licence en dehors des Final Fantasy et consort. C'est un jeu qui a profité de l'expérience de son réalisateur et de ses prédécesseurs : en d'autres termes, XC est un bijou, même dans ses imperfections les plus intimes. Bravo Monolith !

Xenoblade Chronicles – Definitive Edition

Dans la catégorie des JRPG, l’éditeur Nintendo n’est pas en reste. Ayant perdu il y a longtemps la franchise des Final Fantasy au profit de Sony dans les années 90, la réédition d’anciens et de nombreux titres iconiques1Liste des JRPG disponibles sur Switch ; Julien Capron ; Actua.blog ; 30 octobre 2022 modifié le 3 avril 2024. Par exemple, la saga Final Fantasy est entièrement disponible sur Switch jusqu’au 12e épisode ; Tactics Ogre ; Dragon Quest pour ne citer qu’eux. sur la console Switch semble trouver son public. Xenoblade Chronicles, préalablement édité pour la Wii puis réédité pour la Switch dans une version définitive et véritablement remasterisé répond a cette demande.

Avant-propos

Les RPG japonais (JRPG pour Japanese Role Playing Game, jeu de rôle japonais en français) connaissent un engouement exponentiel depuis quelques décennie. Avec la percée incroyable de Final Fantasy VII puis de son petit frère le VIII en 1999 dans le monde occidental (opus qui m’a fait découvrir la licence et les JRPG en général), la frilosité des éditeurs japonais pour la diffusion de leurs jeux en dehors de l’archipel nippon est maintenant un constat du lointain passé. Terminé le temps où il fallait commander une version japonaise pour jouer à certains jeux exclusifs des éditeurs japonais : le marché occidental est demandeur ! Pas étonnant alors que de nombreuses licences alors inconnues du grand public fassent leur apparition tardivement sur des consoles nouvelles générations grâce a un volume de ventes important. Malgré tout, le classement des ventes de ces jeux sont largement relayés aux dernières places toutes plateformes confondues2Les jeux vidéo les plus vendus ; multiples auteurs ; Wikipédia ; page consultée le 26 juillet 2024. Pour Sony : Final Fantasy XIII, publié en 2010, 25e avec 5,36 millions d’exemplaires vendus ; Final Fantasy VII Remake, publié en 2020, 21e avec 5 millions d’exemplaires vendus ; Monster Hunter : World, publié en 2018, 29e avec 4 millions d’exemplaires vendus. Pour Nintendo : Xenoblade Chronicles 2, publié en 2017, 47e avec 2,7 millions d’exemplaires vendus… (Final Fantasy étant la saga la plus surreprésentée dans le genre).

Un guide au JRPG – A guide to Japanese Role-Playing-Game. Source de l’image : Bitmap Books

Cependant, les années 2010 ont vu arriver de nouvelles licences de JRPG au devant de la scène occidentale : Xenoblade Chronicles (sorti en 2010 au Japon puis 2011 en Europe) ; Dragon Quest (sorti en 1986 au Japon, puis en 2008 pour la première sortie en Europe du 4e opus)3Dragonquest ; le site officiel ; Square Enix ; page consultée le 26 juillet 2024, traduit du japonais vers le français. Le premier opus de Dragon Quest est initialement publié en 1986 sur la Famicom au Japon, il faudra attendre 2019 pour avoir une réédition sur Switch pour le continent Européen. Le premier opus publié sur le vieux continent date de 2009 : il s’agit de Dragon Quest IV – L’épopée des Elus sur console portable, la Nintendo DS., Octopath Traveler (sorti en 2018 partout dans le monde) ; Monster Hunter 3 : Ultimate (sorti en 2009 au Japon puis en 2010 partout dans le monde), … Et pourtant, trois licences parmi celles citées plus hauts sont éditées par deux studios déjà bien connus du grand public : Square Enix (l’éditeur des Final Fantasy pour ne citer qu’eux) et Capcom (Street Fighters, etc.). Alors, dans cette liste non exhaustive ne reste que Xenoblade Chronicles, édité par les studios Monolith Soft, qui s’étaient déjà cassés les dents sur la licence Xenosaga, alors sortie sur Playstation 2 en 2002 : considéré comme un projet trop ambitieux et coûteux, 3 jeux sur les 6 initialement prévus voient le jour, toujours en sorties différenciées entre le Japon et en Amérique du Nord, et jamais en Europe4Xenosaga Episode 3 – Also Sprach Zarathustra de Hyades Luine ; Archaic.fr ; 11 février 2015. Article critique sur la licence Xenosaga et plus particulièrement de Xenosaga 3..

Le point commun entre la license “Xenoblade” et “Xenosaga“, mise à part le préfixe “Xeno”, se situe en son scénariste / réalisateur : Tetsuya Takahashi, contraint et contrit de terminer son projet prématurément, pour finalement condenser les trois derniers épisodes normalement prévus en 1, accouchant du Xenosaga 3, l’opus le plus connu de la licence. Le jeu combine une riche trame culturelle, historique et mystique, tout en mettant en avant une galerie de personnages profonds qui évoluent tout au long de la série. Malgré des difficultés de développement et des ambitions initiales non tenues, Monolith parvient à offrir une conclusion cohérente. En termes de gameplay, ce troisième opus améliore considérablement l’expérience par rapport à son prédécesseur : si personne ne peut affirmer – ou infirmer – avec certitude que les jeux “Xeno” n’ont pas d’univers en commun, Tetsuya Takahashi réutilisera les recettes qui fonctionnent très bien dans son nouveau projet, Xenoblade

Ainsi, l’on pourrait discuter longtemps des sources et inspirations de Tetsuya Takahashi (de la philosophie à la psychanalayse…), de son passage chez Square Co avant son arrivée chez Monolith Soft, société possédée par Bandai Namco, depuis rachatée par Nintendo en 2007, de la création de Xenogears publié en 1998 (seulement au Japon), de son mariage avec une femme soi-disant nommée Soraya Saga5Soraya Saga est le pseudonyme de la femme de Tetsuya Takahashi, de son véritable nom Kaori Tanaka, est conceptrice et illustratrice pour les jeux de la série Xeno. Elle travaillera chez Square puis chez Monolith Soft avec son mari. … Néanmoins, revenons à notre sujet et cet article se voudra être une critique détaillée du jeu “Xenoblade Chronicles – Definitive Edition”.

Indroduction à la Monado


“Découvrez les origines de Shulk lors de son aventure avec ses compagnons alors qu’ils affrontent une menace mécanique apparemment imbattable. Maniez une épée qui permet de voir le futur, enchaînez des attaques ensemble et positionnez les membres de votre groupe avec soin dans des combats stratégiques en temps au cours de vos aventures dans un monde immense. Lors d’une attaque d’envahisseurs mécaniques connus sous le nom de Mékon, Shulk découvre qu’il peut utiliser les pouvoirs d’une lame mystérieuse du nom de Monado. Avec la puissante Monado en main, Shulk part vaincre les Mékons une fois pour toutes.”.

Synopsis retrouvé sur le site “https://www.nintendo.com/fr-ca/store/products/xenoblade-chronicles-definitive-edition-switch/”


DéveloppeurEditeurRéalisateurCompositeur
Monolith SoftNintendoTetsuya TakahashiYoko Shimomura
Année de sortie :Wii3DSSwitch
PEGI 12Japon : 10 juin 2010Japon : 2 avril 201529 mai 2020
GenreEurope : 19 août 2011Europe : 2 avril 2015
Action-RPGEtats-Unis : 6 avril 2012Etats-Unis : 2 avril 2015
Quelques informations sur le jeu.

Nintendo est peut être le plus mauvais communicant pour vendre ses propres jeux si l’on se réfère a ce seul synopsis éclaté au sol. Car ce qui peut faire la différence entre un RPG et finalement un JRPG, c’est justement la profondeur du scénario et de ses personnages, développés tout au long du jeu par Tetsuya, fort d’une expérience acquise pendant les dix dernières années chez Square puis Monolith Soft. Les graphismes, la bande sonore, la narration, le gameplay : tout ce qui avait réussi aux licences Xeno s’y trouvent, tout en évitant les mêmes erreurs dans ces dernières œuvres. Ainsi, Xenoblade Chronicles obtient la note de 18,5/206Xenoblade Chronicles : Definitive Edition – Une version Switch généreuse et réussie ; Ayden ; Jeuxvidéo.com ; 27 mai 2020. A sa sortie en 2010, Xenoblade Chronicles obtient la note généreuse de 18,5/20. Cependant, malgré les améliorations notables de la réédition de 2020, la note chute à 14,5/20. sur jeuxvideo.com à sa sortie. Et finalement, Xenoblade comme d’autres JRPG de sa génération, a su trouver son public, comme en atteste la sortie différenciée de XC dans les différents pays dans les années 2010 puis la sortie internationale de XCDE en 2020.

N.B. : XC ; Xenoblade Chronicles, sorti sur Wii en 2010 ; XCDE : Xenoblade Chronicles – Definitive Edition, le remaster, sorti sur Switch en 2020.

L’histoire de Xenoblade, socle d’un bon JRPG savamment dosé

Quoi de mieux de commencer par le gros point fort de XC / XCDE en évaluant son histoire globale ? Riche en rebondissements, l’histoire de XC est naturellement remplie de références culturelles et mythologiques, avec le développement de personnages profonds et tout en nuances. La force de Xenoblade Chronicles est de proposer une narration tout à fait banale de vengeance entre deux factions ennemies (les Homz et plus généralement les espèces organiques, peuplant Bionis et les Mekons, une espèce robotique / synthétique, peuplant Mekonis) et de complexifier son histoire au fur et à mesure de son avancement, afin d’amener des concepts philosophiques et profonds, accompagnant le joueur progressivement dans sa complexité intime. Car au fond, ces personnages fantastiques vont vous procurer assez rapidement des émotions, à condition d’aimer entrer dans leur intimité et de lire des dialogues et des raisonnements très personnels. C’est ainsi que l’on peut évaluer toute la sagesse du réalisateur et scénariste de la série des Xenogears / Xenosaga : apprendre de ses erreurs du passé afin d’éviter de perdre les joueurs dans une narration trop complexe dès le début du jeu ! Et ça fonctionne : Xenoblade Chronicles est entré dans l’histoire et fait partie aujourd’hui de l’univers vidéoludique dans le genre très rare du JRPG.

Les JRPG sont pour moi des œuvres d’art littéraires qui nous entrainent dans des histoires palpitantes, ce qui m’a inspiré cette vue. Image I.A. générée par Bing avec le prompt : An old man reading a story in a large grimoire on his knees, he is sitting in a comfortable armchair, a fireplace crackles discreetly, the glow of light illuminating his face, watercolor drawing, medieval and fantastic.

Après quelques heures de jeu, on se rend assez vite compte que la réalité de la bataille entre Bionis et Mékonis est un peu plus complexe que ce que le synopsis du jeu voudrait nous laisser entendre. Nous sommes déjà engagé dans le jeu et son histoire, et nous n’arrivons plus à faire marche arrière : ainsi, le joueur continue bon gré mal gré dans l’histoire, et la narration entretien brillamment un mystère flou dans une intrigue bien ficelée.

Sauf que, à vouloir trop lisser les contours, on se retrouve un peu dans un ventre mou au milieu de jeu, qui pourrait décourager une majorité de joueurs. Au moment d’avoir l’impression de comprendre une partie de l’histoire, la narration nous fait bien sentir qu’on est loin d’en avoir compris le fond, si ce n’est qu’une infime petite couche. Malgré un rythme bien dosé jusqu’à présent, le développement nous casse un peu sur notre motivation. L’équilibre est ténu entre une exploration rythmée et une narration complexe : malheureusement, XC et XCDE ne parvient pas à garder ce jeu d’équilibriste tout au long de son histoire. Mais – comme je le disais juste avant : le joueur est déjà engagé dans le développement des personnages et Tetsuya Takahashi arrive à le maintenir dans son univers.

Autre petit bémol, j’ai trouvé que certaines scènes et dialogues alourdissent inutilement la narration, mettant comme un frein – peut-être nécessaire à l’histoire, afin de développer nos sentiments pour les personnages. Difficile de savoir ce qui aura été vraiment utile ou pas, finalement.

Graphismes et profondeur de champ : l’exploration des géants

A l’époque de la sortie de Xenoblade Chronicles sur Wii, en 2010, je me souviens d’une incroyable sensation de profondeur dans l’exploration : malgré les qualités techniques limitées de Wii, les zones à explorer sont géantes et peuvent donner un sentiment de vertige ! De mémoire, il n’existait pas encore de jeux en monde ouvert aussi vaste disponible sur les consoles Nintendo et procurant la sensation étrange de se retrouver dans un univers fini (le géant Bionis) et infini (l’horizon à perte de vue). Chaque tableau représentant une partie de l’anatomie du géant sur lequel se trouve les Homz, de sa jambe, en passant par sa cuisse et pour finir sur la tête. L’ascension est trépidante, la sensation de monter ou de descendre est omniprésente.

Cela se passe bien évidemment au détriment d’autre chose. Les personnages sont finalement assez mal détourés, les éléments dynamiques apparaissent tardivement au passage des personnages. Ca c’était pour la version Wii de 2010 et ses graphismes à la limite de l’asphyxie cérébrale, mais la version remasterisée apporte réellement un vent de fraicheur à cette réédition en profondeur. Les effets de lumière, la profondeur de champ, les détails graphiques… Mais pas que. Le style artistique a été complètement revu à l’occasion. Plus de puissance, plus de lumières immersives et encore plus de scènes fabuleuses : XCDE tient ses promesses.

Un changement de style tant graphique qu’artistique. Capture d’écran de la vidéo “Xenoblade Chronicles Graphics Comparison (Nintendo Switch vs. Wii)” de la chaîne GameXplan

Mais alors qu’on peut saluer le travail colossal réalisé sur les graphismes et la qualité artistique générale, XC et surtout encore XCDE souffrent encore de ralentissements importants, dans certains combats, dans certaines transitions et mêmes dans certains dialogues, sans raisons apparentes. A pleine puissance, XCDE ne dépassera de toute façon jamais les 30 images par seconde. La Wii et la Switch souffrent de limitations techniques qui viennent entacher les œuvres vidéoludiques comme celles-ci.

Gameplay plus fluide, mécaniques plus logiques, défauts pas toujours corrigés

Lors de sa sortie, XC est arrivé avec un système d’exploration et de combat classiques, avec des commandes à entrer séquentiellement, chaque combat devenant plus facile grâce à un système de leveling ET par la connaissance accrue des meilleurs enchaînements. XCDE n’a pas révolutionné le système, et les combats, omniprésents dans le jeu, même s’ils ont la qualité d’être dynamiques, sont très vite répétitifs. Chaque victoire octroie un coffre rempli de trésors obtenus sur le monstre occis par vos coups, et chaque animation d’ouverture prend un temps incroyablement “long” pour s’ouvrir, récupérer l’item, repasser à un ennemi.

Bien que l’histoire soit incroyablement riche et profonde, les quêtes annexes sont incroyablement ennuyeuses et d’une banalité mortifère. Il faut, à chaque nouvel environnement découvert, parler aux autochtones pour avoir de nouvelles quêtes : “Tuer X monstres de la zone” ; “Récupérer X quantité de l’élément Y” ; “Apporter tel objet à trucmuch situé dans telle zone”. En tout, plus de 400 quêtes de la sorte pour terminer complètement le jeu. Le tout accompagné de dialogues fades et répétitifs. Même si cette feature permet de faire entrer XC et XCDE dans la liste des jeux proposant le plus de quêtes annexes, cela n’a pas de quoi rendre fier7Ces jeux en Open World qui ont le plus de quêtes annexes ; Bbayle ; La Crème du Gaming ; 17 mai 2020. XC et XCDE entrent dans les jeux proposant un nombre très important de “quêtes annexes”. Cependant, la pauvreté de leur développement scénaristique ne mérite pas vraiment d’en faire mention. Ceci n’est pas sans nous rappeler le contenu superficiel ajouté au jeu Lego Star Wars – La Saga de Skywalker.. Quelle déception de voir que XCDE ne corrige pas du tout ce pan de gameplay insipide qu’avait amené XC avec sa sortie.

Cependant, j’ai noté quelques améliorations notables. Les didacticiels sont plus clairs, le système de fabrication des runes est plus fluide et rapide, la durée des changements d’état est visible en combat, et l’ajout notable de multiples défis “contre-la-montre” pour tester les enchaînements possibles avec les personnages. Et pour terminer, la version XCDE ajoute un tout nouvel épisode, dont l’histoire se déroule quelques temps après l’histoire principale…

Musiques rythmées pour l’exploration

Xenoblade Chronicles, en plus d’apporter une claque graphique et scénaristique, charme également par ses musiques rythmées et entraînantes, richement composées et adaptées aux phases d’explorations et aux situations que le groupe est en train de vivre. Et alors qu’on pensait avoir atteint la perfection de ce côté là, XCDE arrive encore à réaliser le tour de force d’améliorer la musique de ce remaster de qualité. Voici quelques pépites de ce jeu :

Xenoblade Chronicles proposait également deux doublages très propres : japonais et anglais. Malheureusement, la version XCDE supprime la VO japonaise, mais laissant tout de la même la place à une VO anglaise pas piqué des hannetons.

Jauge de difficulté très bien dosée

Xenoblade Chronicles Definitive Edition propose trois modes de jeu différents : normal, facile et expert. Et c’est une des meilleures idées qu’un JRPG pouvait proposer aux néophytes du genre. Car les JRPG ont le défaut d’être chronophages, entre le “build” et le “leveling” des personnages, l’exploration complètes pour obtenir les meilleures arts et compétences, et les ennemis parfois retors à combattre. Or si vous êtes un hardcore gamer et que vous souhaitez poncer le jeu de à 100%, rien ne vous empêche le mode “expert”. Par contre, si vous êtes de type “casual gamer” et que vous souhaitez en réalité passer plus de temps sur l’histoire que sur des combats ou quêtes annexes (qui je le rappelle, sont très répétitifs), alors vous allez préférer le mode normal voire “facile”, vous permettant de vous concentrer sur l’essentiel.

Quelques boss avec un gros niveau sont disséminés partout dans le monde, vous permettant de vous mesurer à différents moment de votre partie, et puis, avantage ou non, la mort n’a pas beaucoup de conséquences sur Xenoblade Chronicles…

Et si on concluait cet article ?

Un peu comme dans Xenoblade Chronicles, j’ai fait durer le plaisir en écrivant cet article, et peut-être que certains d’entres-vous ont déjà lâché l’affaire. A la lecture de celui-ci, pour ceux qui n’étaient peut-être pas connaisseur du produit, auront la curiosité d’essayer le genre. Pour les autres aficionados et consort, je n’aurais qu’enfoncé une énième porte ouverte dans le monde déjà saturé des médias vidéoludiques. XC et XCDE sont deux petites pépites de jeux vidéo, respectant les codes des JRPG traditionnels ET EN MEME TEMPS en cassant certain de ses codes pour attirer un public bien plus large.

Mais Xenoblade Chronicles possède une tare. Pas n’importe quelle tare. Celle de présenter des femmes à grosse poitrine qu’on peut faire combattre en bikini, celle d’hypersexualiser un protagoniste féminin à l’allure d’adolescente8Xenoblade Chronicles 2 and Sexualisation: A Case Study ; Ludiscere ; Youtube ; 8 mars 2018. Bien que la vidéo traite essentiellement de l’hypersexualisation dans l’opus n°2 de la série des Xenoblade Chronicles, l’auteur fait part de reproches déjà amorcés dans le n°1. (mais tékaté bro, elle à 88 ans en vrai dans le lore c’est pas pédo gneugneugneu). C’est gênant.

En bref, Xenoblade Chronicles est un jeu d’une beauté rare, capable d’être à l’équilibre, tantôt trop surjoué, tantôt trop lisse, mais ses nombreuses ventes à l’internationale et la démocratisation des JRPG qui en suivra me permet tout de même d’affirmer qu’il est et qu’il restera l’un des jeux les plus iconiques de la firme nippone.

Articles et sources utilisés pendant la rédaction de cet article

  • Wikipédia.org : https://fr.wikipedia.org/wiki/Xenoblade_Chronicles_(jeu_vid%C3%A9o) ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Tetsuya_Takahashi ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_jeux_vid%C3%A9o_les_plus_vendus
  • Jeuxvideo.com : https://www.jeuxvideo.com/test/1228846/xenoblade-chronicles-definitive-edition-une-version-switch-genereuse-et-reussie.htm
  • Gamekult.com : https://www.gamekult.com/jeux/xenoblade-chronicles-definitive-edition-3050881217/joueurs.html
  • Nintendo.com : https://www.nintendo.com/fr-ca/store/products/xenoblade-chronicles-definitive-edition-switch/ ; https://www.nintendo.com/en-gb/Iwata-Asks/Iwata-Asks-Nintendo-3DS-Third-Party-Game-Developers/Vol-11-KINGDOM-HEARTS-3D-Dream-Drop-Distance-/3-Square-s-Intentions/3-Square-s-Intentions-839620.html
  • Dragonquest.jp : https://www.dragonquest.jp/
  • Actua.blog : https://actua.blog/les-meilleurs-jrpg-de-la-switch/
  • Archaic.fr : https://www.archaic.fr/critiques/xenosaga-episode-3-also-sprach-zarathustra/
  • Mobygame : https://www.mobygames.com/game/858/final-fantasy-vii/credits/playstation/
  • Final Fantasy Fandom : https://finalfantasy.fandom.com/wiki/Tetsuya_Takahashi
  • Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=EBfb4Mwo_dY ; https://www.youtube.com/watch?v=pRNkWXwyjdk
  • Nintendo Master : https://www.nintendo-master.com
  • La Crème du Gaming : https://www.lacremedugaming.fr/tops/ces-jeux-en-open-world-qui-ont-le-plus-de-quetes-annexes-45817.html
  • RPG Soluce : https://www.rpgsoluce.com/soluces/switch/xenoblade-chronicles-de/introduction
  • Xenoblade Fandom : https://xenoblade.fandom.com/wiki/Appearance/Sharla

Image d’en-tête : https://www.nintendo.com/fr-fr/Jeux/Jeux-Nintendo-Switch/Xenoblade-Chronicles-Definitive-Edition-1633054.html#Vue_d_ensemble

Notes et bibliographie

  • 1
    Liste des JRPG disponibles sur Switch ; Julien Capron ; Actua.blog ; 30 octobre 2022 modifié le 3 avril 2024. Par exemple, la saga Final Fantasy est entièrement disponible sur Switch jusqu’au 12e épisode ; Tactics Ogre ; Dragon Quest pour ne citer qu’eux.
  • 2
    Les jeux vidéo les plus vendus ; multiples auteurs ; Wikipédia ; page consultée le 26 juillet 2024. Pour Sony : Final Fantasy XIII, publié en 2010, 25e avec 5,36 millions d’exemplaires vendus ; Final Fantasy VII Remake, publié en 2020, 21e avec 5 millions d’exemplaires vendus ; Monster Hunter : World, publié en 2018, 29e avec 4 millions d’exemplaires vendus. Pour Nintendo : Xenoblade Chronicles 2, publié en 2017, 47e avec 2,7 millions d’exemplaires vendus…
  • 3
    Dragonquest ; le site officiel ; Square Enix ; page consultée le 26 juillet 2024, traduit du japonais vers le français. Le premier opus de Dragon Quest est initialement publié en 1986 sur la Famicom au Japon, il faudra attendre 2019 pour avoir une réédition sur Switch pour le continent Européen. Le premier opus publié sur le vieux continent date de 2009 : il s’agit de Dragon Quest IV – L’épopée des Elus sur console portable, la Nintendo DS.
  • 4
    Xenosaga Episode 3 – Also Sprach Zarathustra de Hyades Luine ; Archaic.fr ; 11 février 2015. Article critique sur la licence Xenosaga et plus particulièrement de Xenosaga 3.
  • 5
    Soraya Saga est le pseudonyme de la femme de Tetsuya Takahashi, de son véritable nom Kaori Tanaka, est conceptrice et illustratrice pour les jeux de la série Xeno. Elle travaillera chez Square puis chez Monolith Soft avec son mari.
  • 6
    Xenoblade Chronicles : Definitive Edition – Une version Switch généreuse et réussie ; Ayden ; Jeuxvidéo.com ; 27 mai 2020. A sa sortie en 2010, Xenoblade Chronicles obtient la note généreuse de 18,5/20. Cependant, malgré les améliorations notables de la réédition de 2020, la note chute à 14,5/20.
  • 7
    Ces jeux en Open World qui ont le plus de quêtes annexes ; Bbayle ; La Crème du Gaming ; 17 mai 2020. XC et XCDE entrent dans les jeux proposant un nombre très important de “quêtes annexes”. Cependant, la pauvreté de leur développement scénaristique ne mérite pas vraiment d’en faire mention. Ceci n’est pas sans nous rappeler le contenu superficiel ajouté au jeu Lego Star Wars – La Saga de Skywalker.
  • 8
    Xenoblade Chronicles 2 and Sexualisation: A Case Study ; Ludiscere ; Youtube ; 8 mars 2018. Bien que la vidéo traite essentiellement de l’hypersexualisation dans l’opus n°2 de la série des Xenoblade Chronicles, l’auteur fait part de reproches déjà amorcés dans le n°1.

DE MON POINT DE VUE

Graphismes / Animation
85 %
Histoire / Narration
95 %
Gameplay
60 %
Musique / Son
100 %
Durée de vie
75 %
Difficulté
80 %

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